Walden ou la Vie dans les bois
' Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Vivre intensément, et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu. ' Walden. Nom mythique qui charrie avec lui tout un imaginaire : le Nouveau Monde et sa vie sauvage, exaltée, régénérante. Concord, [...]
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Auteur : Henry David THOREAU , Louis FABULET
Editeur : Le Pommier
Collection : Les Pionniers de l'écologie
Date parution : 04/2023CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "Walden ou la Vie dans les bois"
' Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Vivre intensément, et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu. ' Walden. Nom mythique qui charrie avec lui tout un imaginaire : le Nouveau Monde et sa vie sauvage, exaltée, régénérante. Concord, Massachussetts, une cabane, des pins au bord d'un étang, le Transcendental Club, Emerson et le Rousseau américain : Henry David Thoreau. Un texte qui sonne comme une rupture, celle d'avec la société telle qu'elle va (ou plutôt ne va pas). Ce livre, qui retrace les deux ans, deux mois et deux jours que Thoreau passa dans une cabane dans les bois, au bord de l'étang de Walden, n'est pourtant pas le livre d'un ermite. Ni essai ni journal, il relève plutôt du pamphlet : le contact avec la vie sauvage s'y dévoile comme une ressource politique privilégiée de subversion, de progressisme et de libération. Walden exalte le retrait du monde comme geste politique : se retirer du monde pour renouer, à distance de la loi commune et des valeurs en vigueur dans une société donnée, avec le coeur de l'âme humaine. Se retirer pour oser dénoncer, désobéir et, ce faisant, fonder un socle sain à la démocratie.
Auteurs :Traducteur Préfacier Auteur Philosophe, naturaliste et poète américain, Henry David Thoreau (1817-1862), le ' Rousseau américain ', est l'un des chefs de file du mouvement transcendantaliste. En cédant à l'appel de la forêt, il a renouvelé le regard porté sur la nature et forgé la notion de ' désobéissance civile '. Sandra Laugier, philosophe et universitaire, est professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Grand prix Moron de l'Académie française en 2022 pour l'ensemble de son oeuvre, elle a publié de nombreux ouvrages, dont Pourquoi désobéir en démocratie ? (La Découverte, 2010).
' Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Vivre intensément, et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu. ' Walden. Nom mythique qui charrie avec lui tout un imaginaire : le Nouveau Monde et sa vie sauvage, exaltée, régénérante. Concord, Massachussetts, une cabane, des pins au bord d'un étang, le Transcendental Club, Emerson et le Rousseau américain : Henry David Thoreau. Un texte qui sonne comme une rupture, celle d'avec la société telle qu'elle va (ou plutôt ne va pas). Ce livre, qui retrace les deux ans, deux mois et deux jours que Thoreau passa dans une cabane dans les bois, au bord de l'étang de Walden, n'est pourtant pas le livre d'un ermite. Ni essai ni journal, il relève plutôt du pamphlet : le contact avec la vie sauvage s'y dévoile comme une ressource politique privilégiée de subversion, de progressisme et de libération. Walden exalte le retrait du monde comme geste politique : se retirer du monde pour renouer, à distance de la loi commune et des valeurs en vigueur dans une société donnée, avec le coeur de l'âme humaine. Se retirer pour oser dénoncer, désobéir et, ce faisant, fonder un socle sain à la démocratie.En suivant ce lien, retrouvez tous les livres dans la spécialité Penser l'écologie.