Un merveilleux malheur - odile jacob - 9782738111258 -
Un merveilleux malheur  

Un merveilleux malheur

«On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur.Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à [...]
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Auteur : 

Editeur :  Odile Jacob

Collection :  Poches

Date parution :

Reliure :
Broché
Nbr de pages :
218
Dimension :
11cm x 17,8cm x 1,4cm
Poids :
120 gr
ISBN 10 :
2738111254
ISBN 13 :
9782738111258
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Quel est le sujet du livre "Un merveilleux malheur"

«On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur.

Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l'adversité.
En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille.» Boris Cyrulnik


Auteurs :

Boris Cyrulnik est l'auteur des Nourritures affectives, de L'Ensorcellement du monde et des Vilains Petits Canards.

Sommaire et contenu du livre "Un merveilleux malheur"

TABLE
INTRODUCTION
Où l'on s'émerveille de rencontrer des enfants qui triomphent de leurs malheurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quand l'enfant blessé devient sujet de roman et objet de science. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 9
L'inégalité des traumatismes nous mène à penser que l'Histoire n'est pas un destin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jusqu'à présent, les chercheurs ont mis l'éclairage sur les dégâts, incontestables. Il faut maintenant partir en quête des processus de réparation. . . . . . . . . . . . Une défense victorieuse ne coûte que quelques oxymorons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le triomphe d'un blessé n'a jamais disculpé l'agresseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 15 19 21
CHAPITRE PREMIER
L'espoir inattendu
Ce qui impressionne un enfant et mémoire ne veut rien dire pour reste dans sa un adulte qui

UN MERVEILLEUX MALHEUR
invente son passé................................. 25 Lors des bombardements de Londres, les enfants se sentaient en sécurité quand leur mère était confiante, de même que les petits otages de ~. H.uma.n Bomb ont été amusés par le jeu de 1mstltutnce .................................... 29 Si Michel, âgé de cinq ans, a éprouvé son arrestation comme une fête, c'est parce qu'il avait souffert d'un isolement affectif avant d'être enfermé à Drancy. Mais Renate, qui adorait sa mère, revoit, encore aujourd'hui, chaque soir, le corps de sa mère fusil­lée à la Libération. ............................. 30 Quand le réel est terrifiant, la rêverie donne un espoir fou. À Auschwitz ou lors de la guerre du Pacifique, le surhomme était un poète. .................... 34 Itinérance n'est pas errance. Même quand on sait d'où l'on vient, la génétique peut être imaginaire. Et quand on ignore son passé, on peut l'inventer à loisir........................................... 39 Les orphelins ont, dans leur mémoire, des parents toujours jeunes. Contraints à l'indépendance, for­çats de la liberté, ils trouvent toujours des trésors dérisoires qui enchantent leur réel désolé. . . . . . . . 41 L'exil aussi est un orphelinat. L'arrachement peut cicatriser quand la culture d'accueil soutient les blessés. Pour leurs enfants, l'école et le travail deviennent les lieux de bonheur qui réparent la
blessure des parents. ........................... 43 Le survivant est un héros coupable d'avoir tué la mort 47 Quand la honte d'être heureux provoque des contre­
sens, les enfants résilients volent au secours des faibles......................................... 52
La solidarité qu'on admire empêche la résilience qu'on admire aussi. Quand la mort d'un être cher libère la créativité, qui osera l'avouer? . . . . . . . . . . . 55
L'hébétude provoquée par un traumatisme terrible laisse souvent moins de traces que des blessures
insidieuses. La violence froide d'un mythe peut faire
plus de ravages qu'une fièvre de haine. . . . . . . . . . . . . 58
Pour métamorphoser l'horreur, il faut créer des lieux
où s'exprime l'émotion. Une resocialisation
« comme si de rien n'était» souligne la blessure,
alors que la transformation se fait sans peine dès
qu'on peut la dessiner, la mettre en scène, en faire
un récit ou une revendication militante. . . . . . . . . . 63
Un jardinier enchanteur, une grande sœur initiatrice
ou un parti politique peuvent changer la significa­
tion d'une souffrance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
On observe mal la rivière dans laquelle on se baigne.
Tant que la violence a été considérée comme une
méthode normale d'éducation, la maltraitance n'a
pas été pensée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Les inventions techniques ont joué un grand rôle
dans l'établissement des conjugalités. Et les dis­
cours sociaux ont établi des règles à l'intérieur des­
quelles les enfants ont eu à se développer. . . . . . . . 72
Une idée neuve: la maltraitance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Comment faire pour ne pas rencontrer d'enfants
résilien ts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Premiers rendez-vous avec ceux qui s'en sont sortis. 81
Un piège de l'observation directe: le fait que le résul­
tat soit merveilleux ne veut pas dire que le che­
minement n'a pas été douloureux. . . . . . . . . . . . . . . . 84
À ceux qui disent « troubles précoces, effets
durables ', on peut répondre que les troubles pré­
coces provoquent des effets précoces, qui peuvent
durer, si l'alentour familial et social en fait des
récits permanents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Une vulnérabilité affective peut se transformer en
force affectueuse, à condition d'y mettre le prix. . 92
Les deux choix les plus névrotiques de notre exis­
tence, le choix du métier et le choix du conjoint,
donnent le thème de notre existence. Mais chaque

rencontre est un virage. une période sensible à négo­cier entre l'histoire intime et le discours social ..... 96
Le pouvoir façonnant du regard des autres. . . . . . . .. 101
CHAPITRE 11
Soleils noirs sans mélancolie
« Tous les chagrins sont supportables si on en fait un récit» 105
Zola, Hitchcock et Freud donnent les règles du genre 107
Le traumatisme direct laisse des traces dans le cer­veau, mais elles sont réversibles. Alors que le sou­venir est un récit d'alentour. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 110
La «rage de dire» permet de faire une autobio­graphie sans jamais écrire «je» . . . . . . . . . . . . . . . .. 115
Quand le récit de soi devient une déclaration affec­tive, l'auditeur peut aimer cet aveu ou en être gêné 118
Quand la mémoire devient abusive, nous demeurons prisonniers de notre passé comme dans les syn­dromes post-traumatiques, ou soumis à la propa­gande des sociétés totalitaires. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 122
Quand l'acte de mémoire pétrifie l'avenir, quand la maîtrise du passé révèle un projet totalitaire, le témoignage devient impossible. . . . . . . . . . . . . . . . .. 125
Le bonheur d'être raciste nécessite de ne pas se mettre à la place de l'autre et de se soumettre à un récit mythique appelé « mémoire collective» . . . . . 128
La mémoire individuelle plantée dans notre esprit par l'émotion des autres est utilisée pour faire un théâtre social. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 130
Le besoin d'esthétique est tellement pressant qu'un témoignage désolidarise en tuant le mythe. . . . . .. 134
Il est tellement important qu'un récit social soit cohérent que pratiquement toutes les institutions, même les plus généreuses et les plus nécessaires,

TABLE 217
font taire les victimes au témoignage impensable. .. 137
Au bonheur des faux souvenirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 140
Sans la mémoire des meurtrissures du passé, nous ne serions ni heureux ni malheureux, car l'instant serait notre tyran. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 144
L'effet-papillon de la parole s'ajoute à l'identité narra­tive pour nous contraindre au récit. . . . . . . . . . . . .. 149
Le secret est une épure intime qui lui donne son énorme pouvoir d'émotion. La pensée se transmet physiquement dans le para-dit. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 153
Quand le secret est voilé, il s'en échappe un trouble qui altère les relations. Mais quand il est dévoilé, il impose des remaniements difficiles à supporter.. 158
Quand les fantômes se font la guerre et cherchent encore à se tuer, leurs enfants souffrent encore plus de la représentation du trauma. . . . . . . . . . . .. 161
Partager son malheur, c'est demander à nos proches de mener notre propre combat. . . . . . . . . . . . . . . . .. 164
L'effet du secret dévoilé dépend de celui qui l'écoute et de la manière dont lui-même éprouve la confidence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 168
Pour ne pas être étranger à soi-même, il faut que l'entourage ait d'abord rendu possible la muscula­tion du moi.................................... 171
Nous nous trompons de malade. Ce n'est pas tant sur le blessé qu'il faut agir afin qu'il souffre moins, c'est surtout sur la culture 174
La créativité serait fille de la souffrance. Ce qui ne veut pas dire que la souffrance est mère de toutes les créativités ' 178
Rêver comme un fou pour combler la perte. Rêver ou mourir......................................... 180

CONCLUSION
On ne devient pas normal impunément quand le fra­cas nous contraint à la métamorphose. Alors on se tricote une résilience, et Je blessé de l'âme. ni acier, ni surhomme, transforme sa souffrance en œuvre d'art 185
NOTES............................................ 193
BIBLIOGRAPHIE ........•.........................• .. 205

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