Pâturer avec un robot de traite, c'est possible !

Quel est le sujet du livre "Pâturer avec un robot de traite, c'est possible !"

En France, les élevages laitiers en système de traite robotisée sont de plus en plus nombreux : près de 6 000 en 2018 et ce chiffre devrait continuer à progresser puisqu’actuellement, près de 50 % des nouvelles installations de traite sont des robots.Pour beaucoup d’éleveurs, continuer à pâturer après l’installation d’un robot de traite apparaît compliqué et beaucoup d'élevages équipés présentent une part d’herbe pâturée dans la ration faible ou nulle. Pourtant, le contexte économique incite à viser l'autonomie alimentaire et à réduire les coûts de production. Ceci passe notamment par la réduction du coût alimentaire en valorisant le pâturage qui demeure l'aliment le plus équilibré et le moins coûteux.Pâturer avec un robot est pourtant tout à fait possible. Les exemples de réussite sont nombreux. Le suivi, pendant 3 années entre 2010 et 2012, de 20 fermes pilotes et des 2 fermes expérimentales de Derval (44) et de Trévarez (29), dans le cadre du programme d’étude Casdar « Robot de traite et pâturage », a permis de mettre à jour les points clés permettant d’assurer un pâturage optimal, tout en étant équipé d’un robot de traite. Ces points clés relèvent de 4 problématiques :

1. Éviter la saturation de la stalle du robot de traite ; le niveau de saturation a un impact important sur la conduite du troupeau et la gestion du pâturage.
2. Assurer l’accessibilité des parcelles à pâturer ; elle doit être permanente pour que les vaches puissent circuler librement entre les pâtures et le robot.
3. Inciter les vaches au pâturage à retourner au robot de traite, les motiver à circuler dans un système qu’elles comprennent.
4. Évaluer les effets techniques, économiques et sur le travail du maintien du pâturage.Ce document présente les solutions et aménagements retenus par les éleveurs pour concilier robot de traite et pâturage dans des contextes de production variés.