Les syndicats peuvent-ils mourir ?

Quel est le sujet du livre "Les syndicats peuvent-ils mourir ?"

Alors que nous vivons une crise sanitaire, sociale et économique sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, le monde du travail traverse probablement les mutations les plus radicales et les plus rapides qu'il ait connues depuis les trente glorieuses, avec un monde syndical aujourd'hui à bout de souffle. Issues d'une longue histoire, les règles du jeu qui se sont construites jusqu'alors entre les acteurs en présence pourraient-elles être remises en question au point de voir les syndicats disparaitre des écrans radars ? N'y aurait-il pas moyen, plutôt que de laisser la crise faire le vide, de s'appuyer sur les spécificités du syndicalisme et du patronat à la française, pour réenchanter la vie des entreprises et se préparer aux défis de demain ? C'est à de nouvelles formes de partenariat syndicats-patronat au sein des entreprises que nous convie Stéphanie Matteudi-Lecocq, dans un livre qui éclaire le présent par une relecture du passé, et la mise en comparaison de la France d'avec ses voisins, notamment l'Allemagne. Elle s'appuie ainsi sur le traditionnel rapport de force entre les acteurs en présence, et les évolutions réglementaires en cours pour repenser le dialogue social en entreprise et mettre de nouveau les syndicats au coeur des enjeux de demain. Une occasion à saisir au plus vite selon elle, pour éviter que les syndicats, qui ont joué jusqu'alors un rôle essentiel dans l'histoire des progrès sociaux, ne meurent.

Stéphanie Matteudi-Lecocq (Docteur en droit - Université de Lille, chercheur au LEPEDS) est directrice de la practice Formation - Conseil au dialogue social au sein du cabinet Alixio - et experte auprès des médias. Spécialiste du droit du travail et de l'observation du monde syndical, elle accompagne les entreprises en formant et conseillant les directions, les DRH, les managers, les représentants du personnel et les représentants syndicaux au droit du travail et à la négociation collective. Elle développe également les formations communes au dialogue social.