Le Japonais - L'Écriture Kanji - Débutants et Faux-débutants
La langue japonaise aurait été plus facile à apprendre pour nous si, au VIe siècle de notre ère, des moines bouddhistes n’étaient pas arrivés dans l’archipel, venant de Corée, apportant avec eux l’écriture chinoise (ainsi que la civilisation chinoise, déjà très développée à cette époque). Le Japon ne possédait alors pas de système d’écriture, et c’est pourquoi [...]
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Auteur : Catherine GARNIER , Toshiko MORI
Editeur : Assimil
Collection : Sans peine - Débutants et Faux-débutants
Date parution : 08/2016Bilingue : Français | Japonais
Quel est le sujet du livre "Le Japonais - L'Écriture Kanji - Débutants et Faux-débutants"
La langue japonaise aurait été plus facile à apprendre pour nous si, au VIe siècle de notre ère, des moines bouddhistes n’étaient pas arrivés dans l’archipel, venant de Corée, apportant avec eux l’écriture chinoise (ainsi que la civilisation chinoise, déjà très développée à cette époque). Le Japon ne possédait alors pas de système d’écriture, et c’est pourquoi il adopta tout naturellement celui des Chinois (nous, aussi, avons reçu le nôtre des Romains). Mais comme les signes chinois ne représentaient pas uniquement des sons comme notre alphabet, mais correspondaient chacun à une signification (en gros, un signe pour un mot), les Japonais ont dû adopter à la fois la prononciation et le sens de ces signes. Nous aurions fait la même chose si l’écriture chinoise avait été la première que nous ayons connue. Mais le japonais s’adaptait mal à ce genre d’écriture, car c’est une langue dite "agglutinante” (avec des séries de suffixes qui s’ajoutent à un mot), alors que le chinois est fait de mots invariables. Un mot chinois, selon sa position dans la phrase, peut avoir différentes fonctions : sujet, complément, attribut ; il peut aussi être soit adjectif, soit verbe, soit nom. Mais en japonais, comme en français, un verbe est un verbe, un adjectif est un adjectif, etc.
On peut dire que le chinois est plus proche de l’anglais que du japonais, bien que l’écriture soit quasiment la même, et que nombre de mots aient été empruntés par les Japonais au chinois.Le japonais est un groupe linguistique à part, qui présente des similitudes avec le mongol et les langues du groupe turc, mais aussi avec les langues de Polynésie ou de Malaisie. Au niveau de la grammaire, il ressemble de façon étonnante au coréen, mais les deux langues sont complètement différentes pour ce qui est de la prononciation.
- Famille : Isolat
- Parlé au Japon
- Environ 130 millions de locuteurs
Le japonais est la deuxième langue la plus traduite dans l'espace francophone après l'anglais.
Le japonais kanji, complémentaire à la méthode, vous fait découvrir pas à pas, les caractères chinois de l'écriture japonaise. Outre la découverte de l'art calligraphique, l'écriture est également un outil supplémentaire à la mémorisation de la langue.
- Chaque caractère décomposé
- Le numéro de clé et près de 930 kanji à la loupe
- Un complément indispensable à la méthode de japonais
Auteurs :
Catherine Garnier
Catherine Garnier est née en 1943, en Bretagne, à Rostrenen (côtes d’Armor). Alors qu’elle prépare une maîtrise de Lettres Classiques (français, latin, grec) en études grecques, elle a l’occasion de se rendre au Japon au moment des Jeux Olympiques de Tôkyô, en 1964. Fascinée surtout par la langue japonaise, mais aussi bien sûr la civilisation de ce pays, elle change complètement d’orientation et se lance dans des études de japonais et de linguistique générale qui vont la mener jusqu’à un doctorat en linguistique japonaise. C’est dansl’institution où elle a été formée (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, connu sous le nom de Langues O’) qu’elle va ensuite enseigner pendant des décennies la grammaire du japonais contemporain et du japonais classique. Elle est maintenant retraitée, mais sa fascination pour cette langue reste intacte, ainsi que sa volonté d’en permettre à tous la découverte et l’apprentissage, à travers ses ouvrages publiés par Assimil.
Toshiko Mori
Née en 1946 à Matsumoto, au cœur des Alpes japonaises, elle doit quitter le Japon, pour des raisons familiales, en 1958, à l’âge de 12 ans. Elle suit un cursus scolaire puis universitaire complet, qui l’amène d’abord à une licence de psychologie, puis à des études de japonais couronnées par un Doctorat. Se destinant tout d’abord à la littérature enfantine, elle s’oriente rapidement vers l’enseignement. Professeur de japonais au Lycée Racine à Paris, répétiteur à l’INALCO, et enfin maître de conférences à l’Université Paris VII- Denis Diderot. Fortement marquée par sa propre expérience d’un apprentissage difficile du français à une époque où n’existait aucune des facilités actuelles, sa ténacité la rendait capable d’obtenir de ses élèves de tous âges d’étonnants résultats. Les dialogues du «Japonais» sont largement influencés par l’humour grinçant de la fameuse BD d’après-guerre Sazae-san dont elle était une grande fan. Depuis la fin des années 80, elle se spécialisait en calligraphie (kana et kanji). MORI Toshiko est décédée en 1999.