La violence des frontières
Les réfugiés et le droit de circuler
Au cours de la dernière décennie, près de quarante mille personnes sont mortes en tentant de franchir des frontières internationales. La mort de ces migrants n'a rien de fortuit : elle résulte des politiques des Etats qui visent à contenir les populations et à contrôler l'accès aux ressources, exploitant ainsi des bassins de main-d'oeuvre bon marché, en tirant parti de réglementations [...]
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Auteur : Reece JONES
Editeur : Eliott éditions
Collection : La part des choses
Date parution : 04/2022CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "La violence des frontières"
Au cours de la dernière décennie, près de quarante mille personnes sont mortes en tentant de franchir des frontières internationales. La mort de ces migrants n'a rien de fortuit : elle résulte des politiques des Etats qui visent à contenir les populations et à contrôler l'accès aux ressources, exploitant ainsi des bassins de main-d'oeuvre bon marché, en tirant parti de réglementations sociales et environnementales laxistes. Parcourant de nombreuses régions du monde, Jones recense les milliards de dollars dépensés dans des projets de sécurité frontalière et leurs conséquences désastreuses pour les populations, confrontées aux effets du changement climatique et à l'accroissement des inégalités économiques. Si l'existence des Etats et des frontières est enracinée dans notre culture politique, Reece Jones plaide pour la reconnaissance d'un droit aussi fondamental que notre condition de sédentarité : le droit universel de circuler.
Auteurs :Auteur Géographe américain, professeur à l'université d'Hawaï à Manoa, Reece Jones est l'auteur d'ouvrages importants et récompensés, parmi lesquels Border Walls : Security and the War on Terror in the United States, India, and Israel (2012) ; Placing the Border in Everyday Life (co-édité avec C. Johnson, 2014) ; ou encore Open Borders : In Defense of Free Movement (2019).
Au cours de la dernière décennie, près de quarante mille personnes sont mortes en tentant de franchir des frontières internationales. La mort de ces migrants n'a rien de fortuit : elle résulte des politiques des Etats qui visent à contenir les populations et à contrôler l'accès aux ressources, exploitant ainsi des bassins de main-d'oeuvre bon marché, en tirant parti de réglementations sociales et environnementales laxistes. Parcourant de nombreuses régions du monde, Jones recense les milliards de dollars dépensés dans des projets de sécurité frontalière et leurs conséquences désastreuses pour les populations, confrontées aux effets du changement climatique et à l'accroissement des inégalités économiques. Si l'existence des Etats et des frontières est enracinée dans notre culture politique, Reece Jones plaide pour la reconnaissance d'un droit aussi fondamental que notre condition de sédentarité : le droit universel de circuler.