Influence des grandes épidémies sur le cours de l'histoire
Pour mieux comprendre la pandémie, un texte de 1979
Cette étude historique (publiée initialement en 1979) des épidémies est accompagnée de la description de leurs symptômes par deux médecins réanimateurs. Elle permet de revivre les difficultés que les pays doivent affronter pour se maintenir. Lors des guerres, les épidémies font souvent plus de morts que les armes. Les foyers d'origine des virus sont historiquement connus : choléra du [...]
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Auteur : François BOLOT , Jean-François BOLOT
Editeur : L'harmattan
Date parution : 02/2021sous 4 à 8 jours
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Quel est le sujet du livre "Influence des grandes épidémies sur le cours de l'histoire"
Cette étude historique (publiée initialement en 1979) des épidémies est accompagnée de la description de leurs symptômes par deux médecins réanimateurs. Elle permet de revivre les difficultés que les pays doivent affronter pour se maintenir. Lors des guerres, les épidémies font souvent plus de morts que les armes. Les foyers d'origine des virus sont historiquement connus : choléra du Bengale, variole d'Ethiopie, peste de Malaisie et de Mongolie, lèpre de Perse et sarrasine. Il apparaît qu'une épidémie peut en chasser une autre : la peste fait disparaître la variole et la fièvre jaune par exemple. Les découvertes médicales ont identifié les agents vecteurs et trouvé des remèdes : en 1820, le paludisme transmis par le moustique (Pelletier, Caventoux, Quinine) ; en 1894, la peste transmise par la puce du rat (docteur Roux, sérum anti-pesteux) ; en 1908, le typhus transmis par le pou (docteur Charles Nicolle) ; et en 1914, le vaccin conte la typhoïde. Les progrès de la médecine ont contribué au développement de ce qu'on appelle depuis les années 1950 le tiers monde. Aujourd'hui, des réservoirs de virus sont toujours actifs et les facilités de déplacements en augmentent la propagation.
Auteurs :Auteur Auteur En avril 1943, le docteur François Bolot, chirurgien aux armées, organisa en Tunisie avec Jean Dausset (futur prix Nobel) un véritable service de réanimation, appellation qui lui parut plus adéquate que celle de 'ressuscitation' donnée par les Américains Il s'agissait de soigner les blessés gravement choqués par transfusions de sang frais. Son fils aîné Jean-François Bolot, maître de conférences des hôpitaux de Lyon à 41 ans fut le premier agrégé dans cette spécialité médicale.
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