5 façades 122
Août- Septembre 2016
Réflexion sur l'enveloppeEn parlant de plus en plus souvent d'enveloppe, on a parfois tendance à oublier qu'un bâtiment a aussi une façade. Une façade qui, jusque-là, pouvait être belle, mais était, le plus souvent, inerte. Elle assurait le clos, la sécurité, la séparation entre l'intérieur et l'extérieur, et qualifiait le bâtiment. Ce qui n'est déjà pas si mal ! En passant [...]
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Auteur : Collectif
Editeur : Des Halles
Date parution : 10/2016CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "5 façades 122"
Réflexion sur l'enveloppe
En parlant de plus en plus souvent d'enveloppe, on a parfois tendance à oublier qu'un bâtiment a aussi une façade. Une façade qui, jusque-là, pouvait être belle, mais était, le plus souvent, inerte. Elle assurait le clos, la sécurité, la séparation entre l'intérieur et l'extérieur, et qualifiait le bâtiment. Ce qui n'est déjà pas si mal ! En passant de la façade à l'enveloppe, elle s'est vu confier un autre rôle, pour ne pas dire le premier rôle : celui de l'interface active entre l'intérieur et l'extérieur, indispensable à la performance globale du bâtiment.
Du coup, on s'est mis à parler de façade active, intelligente ou - plus fort - de façade biomimétique. Le risque était que la façade ne soit plus considérée comme un espace de création, d'identité du bâtiment, mais comme un équipement technique au même titre qu'une chaudière ou un système de ventilation. Il n'en est rien et, comme le montre ce dernier numéro de 5façades, c'est l'inverse qui semble se produire. Pour preuve, la façade de La Cité du Vin à Bordeaux, détaillée dans la rubrique « Décryptage », ou celles montrées en exemple dans le dossier consacré à la « façade vivante ». Les concepteurs ont su faire de cette obligation bioclimatique de l'enveloppe un nouvel espace de création... Et c'est tant mieux.