Éloge du soin Une éthique au coeur de la vie
Sources philosophiques, pratiques et conditions de l'engagement soignant.

Sommaire et contenu du livre "Éloge du soin Une éthique au coeur de la vie - Sources philosophiques, pratiques et conditions de l'engagement soignant."

Sommaire Avant-propos Il Introduction : ~.................................................................. 15 PREMIÈRE PARTIE -Aux SOURCES PHILOSOPHIQUES DU SOIN 1. LES FONDEMENTS PHILOSOPHIQUES DU SOIN 27 Le soin entre morale et éthique 27 Contrecarrer l'extrême vulnérabilité des personnes 27 Une éthique qui « se porte bien» 28 La définition de Paul Ricœur 30 Je, tu, il 31 Conviction contre responsabilité 33 Une généalogie du soin 34 Autrui, un inconnu? 34 Ne pas pouvoir se dérober 36 La lutte pour la reconnaissance 38 Autrui, un autre moi-même? 41 Aux sources de l'éthique soignante 42 De l'agapè à la charité 42 Entre hétéronomie et autonomie 44 Les théoriciens du sentiment moral 46 La sensibilité au cœur de l'expérience éthique 46 La pitié chez Rousseau 48 Le sentiment moral peut-il constituer une éthique du soin? 51 La morale du devoir 52 Le devoir comme vouloir 52 L'impératif catégorique kantien 54 Les limites du devoir 55 De la sollicitude au visage d'autrui 58 La sollicitude comme expérience de reconnaissance mutuelle 58 Levinas: une pensée difficile ... mais essentielle 60 La présence d'une trace 62 La relation soignant-soigné: un abîme à combler? 65 La première des vulnérabilités 66 Le premier des miracles: la natalité 66 Se faire du souci pour la fragilité 69 Le principe responsabilité face à la vulnérabilité 71 La responsabilité appliquée au soin 73 2. LESOINEST UNDON . 75 La question de l'intentionnalité . 75 Le soin comme forme de don 75 L'utilitarisme ou l'homme calculateur 77 La Règle d'or . 79 Le premier moment du geste éthique 79 Une version minimale de la Règle d'or 81 Don et contre-don 83 .. 85 D, 1 é' ., ,., epasser a r clproclte Une logique de surabondance 85 Un don impossible? 87 La promesse, le pardon et la vengeance 90 DEUXIÈME PARTIE -LE SOIN COMME PRATIQUE 3. LE SOIN EST AGIR 95 De la theôria à la vila activa 96 Theôria et contemplatio 96 La vita activa 98 Le travail 99 La condition de la vie 99 L'économie des corps 101 Le travail du soin 104 La noblesse du travail soignant 106 Le valet d'Ivan Ilitch 108 L'œuvre 109 La fabrication , acte de création 109 ou acte d'aliénation III Une production de soins? 112 Vers une rationalisation ... 115 .. .et une parcellisation du soin? 116 Le plaisir du bel ouvrage 118 L'action 119 Action et parole 119 Ne pas penser l'action, voilà le mal 121 Prendre soin oufaire des soins? 124 Partager un monde commun 126 De la discussion à la prudence 128 Vers une éthique de la discussion 128 Les limites de l'éthique procédurale 130 De la phronésis à la prudentia 131 La sagesse pratique 134 Le souci des autres 135 Une voix différente 135 Contre Kant et Rawls 138 Une attention à la vulnérabilité 140 L'homme capable de Paul Ricœur 142 Quelle autonomie? 142 Le concept éclairant de « capabilité» 144 Relier autonomie et vulnérabilité 147 L'engagement soignant 148 Des« loyautés invisibles» 148 Une identité inscrite dans le temps 150 Le temps de la Rencontre 153 4. MÉDECINE SCIENTIFIQUE, MÉDECINE TECHNIQUE ET PRATIQUE SOIGNANTE 157 L'objet de la science 158 La leçon de Charcot 158 La fondation de la médecine moderne 161 La tentation du vitalisme 162 Du complexe du vivant au compliqué de sa représentation 164 La question de la technique ....:.....~.................................................... 166 L'essence de la technique 166 La technoscience médicale 168 Un hôpital high-tech 170 Quelle conception de la santé 171 Le pharmacien Homais, homme de science? 174 La tentation Des femmes soignantes 179 La naissance de la profession Quelle santé? 171 Quel progrès? 173 Vers une nouvelle figure de la médecine 174 du méliorisme 175 Où s'arrêtent les soins? 177 Les soins infirmiers 179 infirmière 182 Des origines qui pèsent 184 Une vision ambiguë du corps 186 Qu'est-ce que peut un corps? 186 Le corps, maillon faible? 188 Le dualisme cartésien, ou la fiction du corps machine 190 Une commune humanité 191 La souffrance des corps 194 TROISIÈME PARTIE -LES CONDITIONS DU SOIN 5. LES OBSTACLES À LA RENCONTRE 201 L'économie du soin 202 Une demande de soin par nature illimitée 202 De l'homo ethicus à l'homo politicus 203 L'extravagante hypothèse 205 Le soin, entre relation éthique et lien social 207 Deux modes de prendre soin 208 La fatigue 210 Un ennemi caché 210 Le docteur Bardamu et le docteur Rieux 212 Un simple contrat entre des égoïsmes 213 Quand le doute s'installe 213 De l'égoïsme à l'amour-propre 214 L'utilitarisme une nouvelle fois en question 216 Les philosophes du soupçon 218 Le déterminisme social 218 Les forces obscures du mal 222 La critique radicale nietzschéenne, ou la morale du surhomme 224 Les voies du nihilisme? 226 Sauver le soin .. 228 Dépasser le soupçon 228 Le plaisir moral est-il moral? 230 Un besoin de reconnaissance mutuelle? 233 Un retour possible à Kant 234 6. RETROUVER L'INTUITION SOIGNANTE 237 La responsabilité pour autrui 'r . 237 Nul n'est bon volontairement 237 Une éthique poussée aux extrêmes 240 L'aporie du mal 241 La révolte de Camus . 243 L'expérience du mal: la peste 243 La révolte: un noble défi 245 S'engager pour la vie 248 L'indignation . 251 L'indignation est première 251 Lafausse indignation est collective et la vraie est individuelle 253 S'indigner contre notre destin? 254 Compassion et protestation . 257 Banalité du mal, banalité du bien 257 Une présence à soi 260 « Je ne pouvais pas faire autrement!» 261 Aux limites de la philosophie 264 Conclusion -La vie, l'unité d'un instant préservé .. 269 Bibliographie : . 273 Index . 281