Diagnostics immobiliers
Guide de bonnes pratiques

Quel est le sujet du livre "Diagnostics immobiliers"

Avec la mise en place des diagnostics immobiliers, l'État Français a établi un dispositif réglementaire visant à établir une photographie technique du bien à un moment donné, sa vente, sa location, ou sa démolition notamment.

Cette photographie éclaire les intervenants sur le bien (propriétaire, locataire, acquéreur, entreprise intervenante, etc) et délimite leurs responsabilités respectives.
Ce dispositif réglementaire, s'il est régulièrement mis en cause, reste plus que jamais bâti sur un socle technique solide, maintenant éprouvé. Il touche de nombreux domaines techniques et différents risques sanitaires et environnementaux importants : l'amiante, le plomb dans les peintures, la recherche de termites, l'électricité, le gaz, et la performance énergétique.

Ces diagnostics immobiliers sont réalisés au quotidien par des techniciens de la construction formés et évalués, disposant de certifications techniques pour chacun des domaines qu'ils maîtrisent, et surveillés tantôt sur leurs rapports tantôt sur leurs modalités de travail sur les sites.
Les techniciens qui réalisent ces diagnostics au quotidien doivent maîtriser, pour chaque domaine concerné, des compétences de plus en plus complexes, en perpétuelle évolution.

Rappelons avant tout que le métier de diagnostiqueur nécessite, entre autres, trois compétences majeures :

•  la compétence technique touchant la construction et le domaine concerné, sans cesse améliorée et qu'il faut suivre au fur et à mesure des évolutions législatives, réglementaires, normatives ou technologiques,
  

•  la curiosité et le sens de la mesure, moteurs de ces enquêtes menées dans les constructions,
•  le sens du contact et une dose de pédagogie pour écouter, comprendre et expliquer les méthodes, les résultats et les conséquences concrètes.
  

L'objet de ce guide pratique est leur apporter un éclairage pratique pertinent pour chacun des diagnostics, associé à un angle de vue différent, des astuces utiles sur le terrain.

Il ne s'agit donc ni d'être exhaustif, ni d'imposer une méthode plutôt qu'une autre, mais plutôt de faire la synthèse de l'important et d'apporter des clés pour améliorer la fiabilité des rapports ainsi réalisés.

Chaque diagnostiqueur devra ensuite développer sa propre méthode, suivant l'ordre et les modalités d'intervention qui lui seront plus familières.

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