D'autres limites à la prison. Comment l'art-thérapie peut aider à supporter le monde carcéral
Comment l'art-thérapie peut aider à supporter le monde carcéral
L'Art-thérapie a-t-elle sa place en prison ? Par son utilisation, peut-elle parvenir à mettre en échec les limites sociales, psychologiques, institutionnelles, mais aussi culturelles ? L'Art se limite-t-il à une fonction sociale ? Les détenus qui participent aux ateliers ont cessé d'agir, de choisir et de faire confiance et purgent leur peine dans l'attente. Si l'Etre humain [...]
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Auteur : Odile GIRARDIN-GANTIER
Editeur : L'harmattan
Collection : Mouvement des Savoirs
Date parution : 05/2018CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "D'autres limites à la prison. Comment l'art-thérapie peut aider à supporter le monde carcéral"
L'Art-thérapie a-t-elle sa place en prison ?
Par son utilisation, peut-elle parvenir à mettre en échec les limites sociales, psychologiques, institutionnelles, mais aussi culturelles ?
L'Art se limite-t-il à une fonction sociale ?
Les détenus qui participent aux ateliers ont cessé d'agir, de choisir et de faire confiance et purgent leur peine dans l'attente.
Si l'Etre humain est impressionnable et plastique, il semble que l'Art, qui orchestre ces deux caractères, puisse être utilisé-pour contribuer à des changements.
L'évolution de l'homme fut dépendante de sa capacité à s'adapter à son milieu.
De ces postulats, cette étude tente de montrer les interactions de l'homme avec son milieu lorsque celui-ci est le monde carcéral et comment l'art peut tenter de donner une réponse positive.
Créer va réactiver les notions de Bien et de Beau, pour faire émerger des fonctions sociales.
En travaillant la matière, ils vont retrouver leurs émotions, leurs sensations.
L'art tisse des liens privilégiés entre un homme et son rapport au monde, ses valeurs ainsi que sa conception de la qualité de vie dans un monde où les normes ne cessent de s'imposer.
Ce "passage à l'oeuvre" va obliger ces hommes à faire des choix, mettre en valeur leur talent, afin de rester vivants et de tenter d'exister, et permet au final d'instaurer des relations nouvelles avec leur corps, leur pensée, leurs valeurs, et les autres.
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Odile Girardin-Gantier, apr?s une formation aux Beaux-Arts, a obtenu son dipl?me d'art-th?rapeute de l'AFRATAPEM, puis un master en sciences sociales et m?decine ? Saint-?tienne. Depuis 2009, elle met en place des ateliers artistiques en prison, ? travers lesquels elle tente de soulager les d?tenus des troubles de l'incarc?ration.