Il y a en France treize millions de jardins et, pour remuer toute cette terre et entretenir tout ce terrain, presque autant de jardiniers.
Mais pour ces derniers, souvent rouillés par une vie sédentaire et enraidis par de mauvaises habitudes posturales, la terre semble souvent bien basse, les haies bien hautes.
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[lire la quatrième du livre Le bon geste - Le manuel du jardinier]
Simple à cultiver, à cuisiner, à dessiner même... telle apparaît d'abord la pomme de terre.
[lire la quatrième du livre La pomme de terre]
Quand Adam fut chassé du Paradis terrestre, il envoya Eve courir les champs à la recherche de leur pitance, et Eve en rapporta la fève.
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En vérité, la fève fut l'une des premières nourritures des populations méditerranéennes.
Les textes et les coutumes antiques en disent long sur la place qu'elle occupe dans l'imaginaire des peuples de l'ancien monde.
[lire la quatrième du livre La fève]
Seul conifère de la flore française dont les aiguilles sont groupées par cinq, l'étonnant pin arole occupe une aire bien spécifique : la zone supérieure de la forêt.
Cet arbre, encore appelé pin cembro, est parfaitement adapté aux conditions extrêmement rigoureuses qui règnent dans les Alpes entre 2 200 et 2 500 mètres.
[lire la quatrième du livre Le pin arole]
Après avoir longtemps été considérée comme précieuse car rare, l'orange est un fruit désormais très répandu, toujours très apprécié.
L'oranger reste néanmoins un arbre mystérieux.
Cet arbre a eu la faveur des grands de ce monde : comme Louis XIV, ils ont bâti pour lui d'imposants logis, les orangeries.
[lire la quatrième du livre L'oranger]
L'épinard, bien connu mais mal aimé, l'arroche et la tétragone, que seuls cultivent les jardiniers curieux, s'apparentent aux " herbes à pot " jadis cueillies par nos aïeux, qui en consommaient les feuilles, cuites, en soupe ou en bouillie.
[lire la quatrième du livre L'épinard, l'arroche et la tétragone]
Pourquoi la fraise parmi les " Chroniques du potager ", dédiées aux légumes et aux plantes condimentaires ?
Parce que, sauf au sens commun du mot, la fraise n'est pas un fruit : ni d'un point de vue botanique, ni d'un point de vue cultural.
[lire la quatrième du livre La fraise]
On ignore souvent que l'artichaut et le cardon, légumes tendres et savoureux, ont comme ancêtre commun un grand chardon épineux des bords de la Méditerranée.
Il a fallu tout l'art des jardiniers pour en obtenir d'abord le cardon, puis, vers le XIIe siècle, l'artichaut, fleur que l'on mange en bouton.
[lire la quatrième du livre L'artichaut et le cardon]
Le thym et la sarriette éveillent en nous des images de paysages méditerranéens secs et rocailleux : c'est en effet là que ces deux Labiées très aromatiques, cousines de la sauge et du romarin, croissent à l'état sauvage en touffes basses et denses.
[lire la quatrième du livre Thym et sarriette]
Le cerisier est bien plus qu'un arbre ordinaire.
C'est un pourvoyeur de petits bonheurs... En forêt, il élabore un bois précieux, c'est le merisier. Dans les parcs et jusqu'aux bords de la Maison-Blanche, il égaie le paysage de son exubérante floraison, c'est le cerisier venu du Japon. Dans nos jardins, il dispense son ombre généreuse mais il offre surtout ses chères cerises.
[lire la quatrième du livre Le cerisier et le merisier]
De ces trois Labiées parfumées, cousines des sauges et du thym, seul l'origan se rencontre chez nous à l'état sauvage sur les coteaux ensoleillés.
Le basilic et la marjolaine, moins rustiques, ne s'échappent pas des jardins.
[lire la quatrième du livre Basilic, marjolaine et origan]
Méharées reste le plus célèbre des livres de Théodore Monod, spécialiste incontesté du désert, qu'il parcourt depuis plus de soixante-dix ans à dos de chameau ou à pied.
[lire la quatrième du livre Méharées]
Le haricot accompagne et nourrit l'homme depuis plus de sept mille ans.
Grâce à leur savoir agronomique, les Indiens d'Amérique l'ont domestiqué, amélioré, et en ont fait, avec le maïs et les courges, la base de leur alimentation. Au début du XVIe siècle, Christophe Colomb découvre à Cuba ce légume jusque-là inconnu des Européens, et le rapporte dans les cales de ses navires.
[lire la quatrième du livre Le haricot]
Que seraient les cuisines du monde sans l'ail et l'oignon, ces bulbes presque légendaires, tous deux originaires d'Asie, dont l'usage et la culture se sont étendus à toute la planète ?
Car l'ail et l'oignon se sont aventurés très tôt dans l'histoire des hommes.
[lire la quatrième du livre L'ail et l'oignon]
À la fin du XVIIIe siècle, voyageurs et naturalistes découvrent en Australie un arbre impressionnant, l'eucalyptus, dont ils rapportent des milliers de graines.
Sous Napoléon III, les horticulteurs du pays niçois tentent de l'acclimater et il se répand bientôt dans les parcs des plus belles demeures, de Hyères à Menton.
[lire la quatrième du livre L'eucalyptus]
Nul besoin d'être botaniste pour reconnaître l'aubépine dans les haies au mois de mai.
Ses petites fleurs blanches égayent les feuillages neufs et inondent les chemins d'une capiteuse senteur.
Ronsard, Zola, Proust ne furent pas insensibles à la beauté de cet arbuste épineux.
Le succès actuel de la phytothérapie nous prote à redécouvrir l'aubépine, autrefois au centre de [...]
[lire la quatrième du livre L'aubépine]
Arrivée d'Amérique du Nord, le premier robinier a été planté par Jean Robin au début du XVIIe siècle à Paris, où il vit encore.
Depuis, des rejetons de cet arbre pionnier ont colonisé une grande partie de l'Europe.
En raison de son bois très dur, résistant et imputrescible, le robinier est vite devenu un compagnon de choix dans les campagnes.
[lire la quatrième du livre Le robinier faux acacia]
Si Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevrault, bâtit le prieuré Notre-Dame d'Orsan en 1107, deux architectes, Sonia Lesot et Patrice Taravella, rejoints par le jardinier Gilles Guillot ont entrepis depuis 1992 de lui restituer ses jardins d'inspiration médiévale.
[lire la quatrième du livre LES JARDINS DU PRIEURE NOTRE-DAME D'ORSAN. A la [...]]
Il n'existe que quatre espèces de cèdres de par le monde, toutes habitantes des régions montagneuses : le cèdre du Liban, le cèdre de l'Atlas, le cèdre aux longues branches souples qui pousse dans les montagnes de l'Himalaya et le très précieux cèdre de Chypre qui ne pousse nulle part ailleurs que dans cette minuscule république.
[lire la quatrième du livre Le cèdre]
Frugaux et discrets, présents mais jamais abondants, des forêts de plaine aux montagnes et au maquis méditerranéen, les sorbiers et les alisiers sont des arbres méconnus.
[lire la quatrième du livre Sorbiers et alisiers]
Dans nos sociétés urbaines du Ill e millénaire, les plantes médicinales ont retrouvé une place importante et paradoxale.
[lire la quatrième du livre Le livre des bonnes herbes]
En dépit de sa taille modeste, le noisetier est un arbre prodigue.
Croqués au détour des chemins ou associés à la composition de friandises ou de mets raffinés, ses fruits satisfont avec générosité la gourmandise des hommes et celle des animaux.
[lire la quatrième du livre Le noisetier]
Le platane est un arbre imposant.
Tout en lui est solide, large et majestueux : son houppier énorme, ses larges feuilles, un brin coriaces, son écorce mince qui se détache en fines plaques élégantes.
Arbre d'agrément dès l'Antiquité, les légendes et les contes en font depuis toujours l'arbre des héros ou des rois du temps passé.
[lire la quatrième du livre Le platane]
Mélange subtil de force et d'élégance, de rigueur et de grâce, la silhouette du pin parasol semble née du pinceau habile d'un maître japonais.
C'est l'un des plus beaux arbres méditerranéens.
Arbre colonisateur de terres ingrates et de dunes arides, c'est l'un des pins les plus résistants aux incendies et aux assauts de la chenille processionnaire.
[lire la quatrième du livre Le pin parasol]
Puissante et majestueuse, l'ample couronne arrondie de l'orme a longtemps été l'orgueil des rues des riches villes marchandes, l'ornement somptueux des mails, des places de village et des routes ombragées.
Décimé par la graphiose, il a manqué disparaître à jamais de nos paysages et de tant de lieux familiers auxquels il a donné son nom. L'extraordinaire vitalité de l'ormeau et [...]
[lire la quatrième du livre L'orme]
