La chronique / Critique de Antoine TOMYS sur Cas cliniques 2019 Imagerie médicale
Les qualités de l'objet livre
Le format du livre (21 x 27) permet de l’emmener partout.
Bonne qualité d’impression.
Les qualités rédactionnelles
Le livre commence par une table des matières.
La présentation est classique sous la forme de cas cliniques avec une mise en situation clinique et des images radiologiques à interpréter, suivies de quelques questions brèves et précises.
Il n’y a donc aucune difficulté à appréhender l’ensemble de l’ouvrage.
Personnellement je pense que ce genre de livre devrait se généraliser car il y a un vide à combler, par rapport aux pays anglo-saxons.
Les réponses quant à elles sont complètes, sans divaguer, associées à une brève mise au point sur la pathologie.
La qualité des illustrations
Chaque cas clinique est illustré par des iconographies de qualité, cohérente avec l’ensemble du dossier. Les images sont bien sûr centrées sur les anomalies clés.
Le livre dans son environnement éditorial
L’intérêt de cet ouvrage, et ce qui en fait la force d’année en année, est de voir des dossiers originaux, abordables et atypiques.
On retrouve des cas cliniques en rapport avec des pathologies courantes mais de présentation atypique et des pathologies atypiques de présentation courante abordant les principaux systèmes du corps humain.
On apprécie toujours la présence d’un chapitre « anatomo-pathologie » avec une confrontation histo-radiologique avec un continuum évident dans les cas abordés.
Votre avis global sur l'ouvrage
Ouvrage destiné aux personnes s’intéressant à l’univers de la radiologie, avec une démarche constante d’appréhension de nouvelles entités clinico-radiologiques.
On apprécie à la fin de l’ouvrage la présence d’une revue d’articles récents en rapport avec les cas cliniques abordés.
Je pense qu’il faut profiter de cette source d’information d’actualité - à la portée de tous.
Quelles sont les pages, parties et illustrations qui sont pertinentes pour qualifier cet ouvrage
Prenons l’exemple des lésions hépatiques : malgré une présentation clinique typique, il faut toujours raisonner en tiroirs (infectieux, tumoral (bénin, malin), inflammatoire…).
Après il y a les images radiologiques à un instant "T" avec des hypothèses diagnostiques (abcès (pyogènes, hydatique, amibien…), tumoral (carcinome hépatocellulaire, cholangiocarcinome, hyperplasie nodulaire focal…) dont l’aspect varie en fonction de la technique d’imagerie utilisée (échographie, scanner, irm).
Nous avons donc plusieurs hypothèses diagnostiques en fonction de la clinique et des antécédents du patient, qui ne sont pas toujours pertinents, avec parfois une présentation radiologique typique ou atypique et qui peut varier en fonction de la technique utilisée dont peut découler une discordance clinico-radiologique.
Un autre paramètre important est la temporalité : l’évolution bien sûr clinique mais aussi radiologique !
Parfois on réduit le nombre d’hypothèses pertinentes et le diagnostic repose sur l’analyse histologique d’où la présence d’un chapitre consacré à la concordance histo-radiologique.
C’est cette démarche qui est développée dans certains cas clinique et qui rend cette spécialité attrayante.