Phoques de France
Cet ouvrage se propose de dresser un bilan succinct des connaissances acquises sur les espèces de carnivores marins (pinnipèdes) de la faune de France métropolitaine. Il se compose de deux grandes parties : l'une consacrée à des généralités, l'autre à l'étude systématique des différentes espèces. Dans le choix des travaux consultés [...]
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Auteur : Daniel ROBINEAU
Editeur : Federation Francaise Des Societes De Sciences Naturelles
Collection : Faune de France - 88
Date parution : 03/2004CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "Phoques de France"
Cet ouvrage se propose de dresser un bilan succinct des connaissances acquises sur les espèces de carnivores marins (pinnipèdes) de la faune de France métropolitaine.
Il se compose de deux grandes parties : l'une consacrée à des généralités, l'autre à l'étude systématique des différentes espèces. Dans le choix des travaux consultés et cités en référence, nous avons privilégié les publications les plus récentes et les plus synthétiques, notamment celles qui traitent des populations de l'Atlantique du nord-est. Les données morphométriques et pondérales sont mentionnées telles qu'elles figurent dans les travaux originaux, sans les arrondir.
Les pinnipèdes des côtes de France sont, pour l'essentiel, connus par des animaux observés sur le littoral, parfois morts, mais bien souvent vivants. Dans ce dernier cas, le même individu peut être rencontré plusieurs fois par des observateurs différents et en divers points de la côte, ce qui complique singulièrement le recensement des échouages et peut conduire à un gonflement artificiel du nombre des observations. Les données d'échouages sont donc à manier avec précaution. Par ailleurs l'évaluation de l'effectif des colonies de phoques pose des problèmes particuliers (cf. méthodes d'études).
Huit espèces de pinnipèdes ont été observées au moins une fois sur les côtes de France. Deux de ces espèces, le phoque gris (Halichoerus grypus) et le phoque veau-marin (Phoca vitulina), constituent à elles seules plus de 90 % des observations (cf. tableau 1).