NRPI – Maxillaire postérieur déficient : options de traitement et complications

Référence: 9782361341084

Lors de la rédaction des Recommandations de la SFORL pour la chirurgie implantaire en rapport avec le sinus maxillaire, la revue de la littérature a conclu qu’en cas d’insuffisance de volume osseux, la solution la moins invasive, la moins douloureuse et la moins susceptible de générer des complications devait être retenue.

Les implants courts, puis les élévations par voie crestale et enfin par voie latérale doivent donc être envisagés dans cet ordre, sauf si des raisons cliniques, occlusales par exemple, peuvent influer sur ce choix. Toutes ces solutions sont donc parcourues, avec les évolutions les plus récentes pour les élévations sinusiennes. Ces techniques ont fortement évolué ces dix dernières années et la lecture de la littérature, extrêmement prolixe sur ce sujet avec plus de deux publications par semaine référencées par Pubmed, permet de suivre cette évolution.

Pour la voie crestale, c’est le développement par Salah Huwais d’une nouvelle génération de forets, utilisés en sens anti-horaire et générant une ostéodensification, qui est détaillé.

Pour la voie latérale, le bistouri piézoélectrique est désormais incontournable à la lecture des méta-analyses. L’utilisation de nouveaux inserts, de type micro-scie mais à petite denture, permet de déposer puis de reposer des volets avec des ostéotomies extrêmement précises, réduisant le temps de cicatrisation de la paroi externe du sinus
et préservant le caractère ostéogénique de celle-ci.

Les complications, aux différents stades des interventions, sont largement abordées, y compris la survenue d’une ostéite du maxillaire, complication rare, mais dramatique.

Plusieurs auteurs ayant démontré que l’état initial du sinus étant primordial dans la survenue de complications, l’imagerie CBCT pré-opératoire normale et pathologique est abondamment décrite. La même imagerie permet de suivre en postopératoire le résultat des élévations sinusiennes, objectivant divers défauts, d’ossification de la greffe, de volume, de dispersion du matériau ou encore de phénomènes infectieux.

Le manque de formation, le non-respect des recommandations de la SFORL ou une négligence dans la prise en charge d’éventuelles complications seront les principaux écueils à éviter sur le plan médico-légal.

Philippe Russe

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